En septembre, les tarifs pour un vol vers Hawaï tombent à leur niveau le plus bas, alors que les foules estivales se dissipent et laissent l’archipel respirer. Pourtant, la météo garde son cap : stable, clémente, loin des tempêtes qui inquiètent parfois les voyageurs.
Les grands rendez-vous culturels, à l’image du Merrie Monarch Festival, bouleversent la donne : afflux soudain de visiteurs, hausse des prix, peu importe la météo. Quant aux vacances scolaires, qu’elles soient printanières ou hivernales, elles suffisent à doper les tarifs, même quand le ciel se montre capricieux.
Le climat à Hawaï : ce qu’il faut savoir avant de réserver
Derrière l’image de carte postale, Hawaï vit au rythme d’un climat tropical qui attire autant qu’il surprend. Deux temps forts découpent l’année : la saison sèche d’avril à octobre et la saison humide de novembre à mars. Que l’on pose sa serviette à Oahu, Maui, Kauai ou Big Island, la météo alterne entre averses brèves et longues plages d’ensoleillement, avec des températures côtières rarement en dessous de 24 °C.
Mais l’altitude et le relief redistribuent les cartes. Sur Big Island, Hilo se retrouve souvent sous la pluie, tandis que Kona reste nettement plus sec. Les hauteurs du Mauna Kea, elles, imposent des nuits froides, parfois même givrées. À Kauai, les vallées encaissées, fouettées par le vent, battent des records mondiaux de précipitations alors que, sur les plages de Maui, le soleil règne en maître.
Voici, île par île, ce qui attend les voyageurs côté météo :
- Sur Oahu, les alizés adoucissent la chaleur mais peuvent amener quelques averses, qui disparaissent aussi vite qu’elles sont arrivées.
- À Maui, la côte ouest affiche un climat sec, parfait pour la baignade, tandis que l’est sauvage voit défiler les nuages.
- Big Island révèle un contraste saisissant : Hilo sous la pluie, Kona sous le soleil.
- Kauai, surnommée l’île jardin, doit sa luxuriance à ses pluies fréquentes, surtout dans l’intérieur.
À chacun sa saison selon le projet : la période sèche privilégie les activités en plein air, la saison humide sublime la végétation et gonfle les cascades. Avant de réserver, examinez la météo Hawaï selon les particularités de chaque île.
Quand partir pour profiter des meilleures conditions ?
Choisir le meilleur mois pour s’envoler vers Hawaï dépend avant tout de ses envies. D’avril à octobre, la saison sèche attire ceux qui rêvent de plage et d’aventures aquatiques. Le thermomètre grimpe autour des 28 °C, la mer accueille les baigneurs, le ciel s’éclaircit presque partout. Les alizés offrent une fraîcheur bienvenue, même si certaines côtes, abritées, connaissent des pics de chaleur, surtout à Big Island ou Maui.
Pour explorer les fonds marins, s’essayer au snorkeling ou arpenter les sentiers de Kauai, misez sur la période de mai à septembre. L’eau est limpide, les chemins restent praticables, les averses se raréfient. À Oahu, la houle se calme, ce qui simplifie la vie des surfeurs novices.
Si l’observation des baleines à bosse vous tente, privilégiez la saison humide de novembre à mars : ces géants fréquentent les eaux autour de Maui dès décembre, jusqu’à avril. Sur la côte nord d’Oahu, les vagues s’intensifient et attirent les plus grands noms du surf. La randonnée conserve tout son attrait, mais il faut accepter parfois la boue et une végétation débordante.
- Mai et septembre : compromis idéal entre climat, fréquentation modérée et tarifs plus accessibles pour un voyage à Hawaï.
- Décembre à février : période reine pour le surf et l’observation des baleines, mais les prix montent, surtout autour de Noël.
Affluence touristique et prix des billets : à quoi s’attendre selon les saisons
La fréquentation touristique à Hawaï n’est pas laissée au hasard. De juin à août, la pression s’intensifie : les vacances scolaires américaines et japonaises remplissent Oahu et Maui. Les plages se remplissent, les restaurants affichent complet, et les prix des hébergements prennent l’ascenseur. Même sur Big Island, plus paisible, impossible d’échapper à cette dynamique.
Pour les billets d’avion, la haute saison rime avec tarifs en hausse. Les compagnies aériennes s’adaptent, et un vol aller-retour Paris-Honolulu dépasse souvent les 1 200 euros en juillet ou décembre. Pour maîtriser le budget, il faut s’y prendre tôt, parfois jusqu’à huit mois à l’avance, surtout lorsqu’un vol intérieur depuis la côte ouest des États-Unis s’ajoute au parcours.
En mai et septembre, la situation change. La baisse de l’affluence se ressent sur les tarifs aériens et les locations de voiture. Les compagnies lancent des offres, les hôtels se montrent plus flexibles. Pour qui sait faire preuve de souplesse, cette période offre un vrai compromis entre confort et budget maîtrisé.
- Mieux vaut éviter Noël et le Nouvel An : les prix s’envolent, les hébergements manquent.
- Consultez les offres groupant vol et logement pour profiter d’avantages concrets dès l’arrivée.
Pensez à réserver bien à l’avance si votre itinéraire relie plusieurs îles ou intègre une voiture de location. Les tarifs montent vite et les disponibilités restent limitées, notamment sur Kauai ou Maui.
Quelles activités privilégier à chaque période de l’année
À Hawaï, chaque mois façonne l’expérience différemment. De mai à octobre, la saison sèche séduit les amateurs de plages et d’activités aquatiques. Sur la côte de Waikiki ou dans la baie de Hanauma, les journées s’étirent sous le soleil, propices au snorkeling, attention, quelques méduses apparaissent parfois après la pleine lune. À l’est d’Oahu, les vagues s’adoucissent, parfait pour débuter le surf ou s’essayer au paddle.
De novembre à avril, changement d’ambiance : l’archipel devient le terrain de jeu des surfeurs. Les houles du nord réveillent la mythique Seven Mile Miracle sur Oahu, les compétitions mondiales attirent une foule éclectique. C’est aussi la saison pour admirer les baleines à bosse au large de Maui ou Big Island, spectacle grandiose dans des eaux encore tempérées.
Pour la randonnée, les intersaisons sont idéales. Sur Kauai, les sentiers de la Napali Coast dévoilent leurs panoramas, loin de la cohue estivale. À Big Island, le Volcanoes National Park propose des balades au milieu de coulées de lave parfois encore actives. Les festivals ponctuent aussi l’année : défilés de fleurs au printemps, luau traditionnels et spectacles de hula offrent un aperçu vivant de la culture locale.
- En été, les familles privilégient camping et excursions guidées, à condition de réserver en avance.
- Les férus de plongée trouveront à Kona des spots préservés, particulièrement entre septembre et novembre.
Hawaï ne se livre jamais tout à fait de la même façon. À chacun de saisir le bon moment, selon ses envies, pour découvrir l’archipel loin des clichés et des foules.


